L’intégration des changements climatiques dans les pratiques de guerre hybride

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Les vulnérabilités climatiques sont étroitement liées aux menaces et à la guerre hybride [1]. L’Union européenne (UE) ou l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) usent surtout de ce terme pour qualifier la menace russe et la diversité des moyens employés par Moscou pour affaiblir ses adversaires. Or, selon la définition donnée par l’UE, la menace hybride désigne « le processus par lequel des acteurs, étatiques ou non étatiques, cherchent à exploiter les vulnérabilités d’un autre acteur à leur propre avantage en utilisant de manière coordonnée un ensemble de mesures diplomatiques, militaires, économiques et technologiques, tout en demeurant en deçà du seuil de la guerre formelle » [2]. Ce concept offre ainsi un cadre d’analyse particulièrement pertinent pour appréhender la manière dont les risques sécuritaires liés aux enjeux climatiques sont intégrés aux pratiques de guerre hybride. Cette approche permet notamment d

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