De Bandung aux BRICS : la diplomatie indonésienne entre continuité non alignée, affirmation stratégique et protectionnisme des ressources

17 min. de lecture

  • Coline Laroche

    Coline Laroche

    Analyste à l’IRIS, spécialisée sur l’Indonésie

  • Emmanuel Hache

    Emmanuel Hache

    Directeur de recherche à l’IRIS

  • Candice Roche

    Candice Roche

    Ingénieure économiste à IFP Énergies nouvelles.

Première économie d’Asie du Sud-Est avec un produit intérieur brut (PIB) avoisinant 1 400 milliards de dollars – soit la seizième économie mondiale –, l’Indonésie pourrait se hisser au dixième rang à l’horizon 2030. Membre fondateur de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) en 1967, très actif au sein du G20 dont il a accueilli le sommet en 2022 à Bali, le pays cultive une diplomatie pragmatique qui l’a conduit, en 2023, à déposer sa candidature à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), puis à rejoindre les BRICS en janvier 2025. Sa politique historique de non-alignement, fondée sur la recherche d’un équilibre entre les principales puissances, se conjugue aujourd’hui à une transformation structurelle de son économie, qui a connu, depuis la crise asiatique de 1997, une croissance stable d’environ 5 % par an. Encore partiellement tributaire des prix des matières

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