Sobriété, résilience, adaptation : « La sobriété dont il est question aujourd’hui n’est pas une réponse à la nécessité d’atténuer le changement climatique, mais une réaction palliative à des chocs indépendants du climat »

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  • Magali Reghezza-Zitt

    Magali Reghezza-Zitt

    Directrice de collection

  • Emmanuel Hache

    Emmanuel Hache

    Directeur de recherche à l’IRIS

  • Marc Verzeroli

    Marc Verzeroli

    Responsable d’édition à l’IRIS, Rédacteur en chef de La Revue internationale et stratégique

  • Sacha Serero

    Sacha Serero

    Étudiante en Histoire contemporaine à Sorbonne-Université, diplômée de Sciences Po Paris et ancienne assistante de rédaction à l’IRIS.

  • Julia Tasse

    Julia Tasse

    Directrice de recherche à l’IRIS, responsable du programme Océan

Emmanuel Hache, Sacha Serero, Julia Tasse et Marc Verzeroli – Quelle est votre définition du concept de résilience ? MAGALI REGHEZZA-ZITT – La résilience est un concept scientifique descriptif qui cherche à rendre compte a posteriori des processus complexes et souvent non linéaires qui conduisent un système – un individu, un collectif, un écosystème, un système sociotechnique, social, territorial, productif – à faire avec un choc, à l’absorber, à le digérer et à s’en relever. Le terme a été notamment développé dans le champ de la prévention des risques de catastrophe, pour finalement devenir une notion prescriptive, anticipative visant à construire, créer, produire ou faire émerger des propriétés intrinsèques au système qui lui permettraient d’être moins vulnérable, de résister davantage, de maintenir une activité. Se pose alors la question de la pertinence du transfert d’un concept scientifique descriptif a posteriori vers le champ op

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