Destins croisés : l’Irak et l’Iran, entre adaptation aux sanctions et dépendance

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Depuis plusieurs décennies, l’Iran et l’Irak naviguent dans un environnement marqué par des sanctions économiques qui ont profondément affecté leurs développements politique, économique et social. L’Iran, en particulier, fait face à l’un des régimes de sanctions les plus stricts jamais imposés, ciblant ses secteurs pétrolier et financier [1]. S’il n’est plus soumis à l’embargo généralisé depuis 2003, l’Irak, quant à lui, reste affecté directement par les sanctions unilatérales [2] mises en place par les États-Unis ainsi que les répercussions indirectes des sanctions prises contre son voisin. Dans les deux pays, le régime de sanctions a favorisé l’essor d’une véritable « économie de l’ombre », où corruption et réseaux de contournement s’entremêlent. Pourtant, ce qui relevait autrefois de « l’art de la débrouille » [3] pour survivre se mue aujourd’hui en un système parallèle structuré, difficile à démanteler.

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