Protéger les données maritimes pour protéger la souveraineté

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  • Victoria Hauser

    Victoria Hauser

    Directrice générale Qorum Secur’Num, réserviste opérationnelle au Commandement du ministère de l’intérieur dans le cyberespace (COMCYBER-MI), membre fondatrice de Cyber4Tomorrow

Du fait de l’importance de l’économie bleue dans la mondialisation et de la santé de l’océan pour l’équilibre climatique de la planète, les données marines et maritimes sont au cœur des stratégies politiques, militaires, économiques et sociales. Dès lors, elles sont susceptibles d’attirer l’intérêt de cybercriminels déjà actifs et toujours plus chevronnés. La France représente, en raison de ses forces maritimes – surface de son espace maritime, dynamisme de son économie bleue, etc. –, un acteur-clé dans la prise en compte stratégique de ces données et de leur protection. Cette protection des données maritimes est un enjeu protéiforme, car les données attaquées peuvent être de nature très différente. Cette variété représente tout autant de failles et d’angles morts. À titre d’exemple, en août 2024, le port de Seattle est cyberattaqué par rançongiciel [1]. Les cyberattaquants, ayant chiffré – et par consé

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