L’Union européenne, un ordre politique et juridique au service d’un projet néolibéral

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Universitaire, médiatique ou même institutionnelle, la littérature consacrée à l’Union européenne (UE) y relève l’existence d’un état de « déficit démocratique » structurel. Selon le site EUR-Lex, cette « expression [est] utilisée pour faire valoir que les institutions de l’UE et leurs processus décisionnels souffrent d’un manque de légitimité démocratique et semblent inaccessibles au citoyen du fait de leur complexité » [2]. Ce « déficit » serait, pour les institutions européennes elles-mêmes, consubstantiel à la construction d’un modèle politique inédit dans l’histoire des systèmes politiques humains fondé, depuis son origine, sur la recherche de nouvelles formes de légitimation politique dépassant les principes traditionnels de la démocratie représentative nationale. Mais en réalité, l’UE, en tant que construction politique, est un modèle de « démocratie limitée » au service d’un or

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