Le paradoxe des infrastructures en Afrique : la ZLECAf à l’aune du duel Chine / États-Unis

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  • Joseph Mimbale Molanga

    Joseph Mimbale Molanga

    Assistant d’enseignement à l’Université de Kinshasa et directeur adjoint de la Direction de recherche et développement d’ICOYACA.

Nonobstant sa taille et l’abondance de ses ressources naturelles, l’Afrique a longtemps évolué en marge de l’économie mondiale – ce qui a conduit nombre de spécialistes à ne pas la considérer comme un « acteur global » au sens premier du terme, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, son passé colonial n’a pas permis au continent de rivaliser de manière équilibrée avec les anciennes puissances occidentales colonisatrices [2]. Ensuite, l’Afrique a développé des politiques économiques à la fois protectionnistes et complètement extraverties [3]. En témoignent les régimes commerciaux à l’échelle continentale, longtemps restés restrictifs par rapport à ceux d’autres régions – en raison notamment de barrières tarifaires élevées et de la stratégie de substitution aux importations [4]. Une étude sur la libéralisation du commerce dans les pays bénéficiant du soutien du Fonds monétaire international (FMI) a révélé qu�

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