Mars 2019
« Il n’y a rien de subversif ni de créatif à contempler le monde périr » / Entretien avec Aurélien Barrau

RIS 113 – PRINTEMPS 2019

La Revue internationale et stratégique – Pourriez-vous revenir un instant sur votre parcours intellectuel ? Aurélien Barrau – Je suis astrophysicien. Après mes études d’ingénieur, j’ai effectué un doctorat d’astronomie des hautes énergies à Paris. J’ai eu la chance d’être tout de suite recruté comme enseignant-chercheur à Grenoble, une ville intéressante, que je n’ai pas quittée depuis car elle constitue une sorte de « laboratoire », hors des sentiers battus. Je me suis alors intéressé au rayonnement cosmique, puis à l’Univers primordial, aux trous noirs et à la relativité générale. Actuellement, je travaille essentiellement sur la gravitation quantique et je dirige le Master de physique subatomique et de cosmologie. Je suis aujourd’hui professeur à l’Université Grenoble-Alpes et je m’implique également dans un projet expérimental de grand télescope dédié à l’observation de l’accélération de l’expansion de l’Univers
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