Septembre 2017
Géoéconomie des infrastructures portuaires de la route de la soie maritime / Par Emmanuel Hache et Kevin Mérigot

RIS N°107 - Automne 2017

Avec près de 900 milliards de dollars d’investissements recensés au niveau mondial, à travers la construction ou la modernisation d’installations portuaires du Pakistan au Sri Lanka, de voies de chemin de fer en Afrique de l’Est ou de réseaux gaziers en Asie centrale, l’initiative globale regroupée sous le vocable de « nouvelles routes de la soie » (Belt and Road Initiative, BRI) est le projet d’investissements en infrastructures à l’étranger le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale [1]. Soutenu par l’ensemble du complexe financier chinois – Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), fonds souverain chinois de la route de la soie, Exim Bank, Banque chinoise de développement –, ce projet constitue un réel enjeu économique – gestion des surcapacités productives, diversification de l’utilisation des réserves de devises chinoises, emploi, etc. – et stratégique – politique de développement du Xinjian
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