Reconnaissance de la Palestine : un veto israélien ?

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À l’approche de la conférence pour la Palestine prévue à New York le 18 juin prochain, les doutes grandissent quant à la reconnaissance de l’État palestinien par la France. En effet, les conditions qu’avaient émises le président Emmanuel Macron, dont la reconnaissance en retour d’Israël par les États arabes et en particulier l’Arabie saoudite, semblent de plus en plus inaccessibles, du fait du désastre humanitaire en cours dans la bande de Gaza.


Cette timidité de la France interroge. Elle souhaite reprendre une place centrale dans le règlement du conflit israélo-palestinien. Mais ce réveil est tardif : 148 États reconnaissent déjà officiellement la Palestine. En outre, les critiques d’Emmanuel Macron, qualifiant la situation humanitaire à Gaza d’« inacceptable », et l’impression d’une volonté de la diplomatie française de ne pas froisser Israël entrent en contradiction pour finalement sembler accorder un droit de véto à l’État hébreu. Benyamin Netanyahou n’a donc aucun intérêt à faire des concessions pour faciliter la résolution du conflit.