La crise du Haut-Karabakh : une citadelle assiégée ?

Par

PUF/IRIS collection Enjeux stratégiques

94 pages


2003

Plus de dix ans après la fin du régime soviétique, la crise du Haut-Karabakh continue à opposer les peuples arménien et azéri. Or cette crise n’est pas aussi anodine que l’on pourrait le penser. Elle est le résultat d’un conflit de longue date entre deux identités nationales distinctes qui se disputent le même territoire. Signe avant-coureur du démantèlement de l’Union soviétique, ce conflit se retrouve aujourd’hui au cœur d’une région à haute valeur géostratégique, de par sa situation géographique et l’importance de ses ressources en hydrocarbures.
Mais cette crise est aussi, et surtout, la cause d’un conflit qui a fait près de 40 000 morts et qui a occasionné le déplacement d’un million de réfugiés, soit près de 10 % de la population locale. Le statu quo étant toujours d’actualité, comment sortir de cette impasse ?
Dressant un compte-rendu complet et précis des causes et des conséquences de la crise du Haut-Karabakh, l’auteur s’attache à montrer combien la résolution de ce conflit est aujourd’hui plus que jamais cruciale pour l’équilibre de la région et pour la stabilisation des rapports entre l’Europe et l’Asie occidentale.
Près d’une décennie après le début du conflit, cet ouvrage constitue un rappel à l’ordre de la communauté internationale afin qu’elle s’engage à nouveau dans la difficile voie de la résolution de la crise du Haut-Karabakh.

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