
Le Japon et les métamorphoses de la puissance
La Revue internationale et stratégique
Commander la revueInfographies / Asie-Pacifique
25 avril 2025
Le 13 avril dernier s’est ouverte à Osaka, au Japon, l’édition 2025 de l’Exposition universelle. Trente-cinq éditions ont déjà été organisées depuis la première en 1851 à Londres. À l’époque, dans le contexte de la révolution industrielle, cet événement servait de vitrine technique et artistique aux innovations pour, selon la Convention de Paris de 1928 relative à l’organisation des expositions universelles, « satisfaire les besoins d’une civilisation ». Majoritairement organisée par des pays occidentaux au cours du XXe siècle, l’Exposition universelle n’est désormais plus l’apanage du monde occidental. L’événement, qui attire des dizaines de millions de visiteurs, devient un véritable outil de soft power pour les États. Elle constitue également une opportunité économique d’envergure.
En 2018, c’est donc Osaka qui a été désignée pour accueillir l’édition 2025. Pour la deuxième fois (après 1970), la ville japonaise accueille l’Exposition universelle, dont le thème est « Concevoir la société du futur, imaginer la vie de demain ». L’Expo 2025 témoigne de la politique d’influence menée par le Japon, qui compte notamment sur son attractivité et sa culture pour renforcer sa place sur la scène internationale. Ainsi le pays a-t-il multiplié au cours des dernières années l’organisation de grands événements internationaux, notamment sportifs et culturels, et a par ailleurs vu le nombre de visiteurs étrangers exploser depuis le fin de la pandémie de Covid-19, atteignant en 2024 le chiffre record de plus de 36 millions de touristes. Retour en carte et graphiques sur l’influence de l’Exposition universelle et l’attractivité du Japon.
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