Quelles stratégies énergétiques et minières pour les États du Golfe ?

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Le changement climatique exige des économies mondiales qu’elles se décarbonent. Or, les pays du Golfe comme l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar ont construit leurs économies et leurs puissances sur leur rente pétrolière et gazière. Une stratégie qui, à l’aune des nouveaux enjeux de réduction des émissions de CO2, les oblige à repenser leur modèle. Ainsi, les États du Golfe entament un processus de diversification se concentrant sur l’extraction, le raffinage et la transformation des minerais et des métaux, à la fois pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures, mais aussi pour sécuriser des approvisionnements critiques dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, la défense et le numérique. Parallèlement, les investissements se tournent vers le secteur des énergies renouvelables tout aussi dynamique et stratégique, car il devrait permettre aux monarchies du Golfe de décarboner leur mix électrique tout en devenant des acteurs importants des technologies vertes. Dans cette perspective chaque pays s’est doté d’une stratégie nationale au cours des années 2010, couvrant à la fois les enjeux liés aux métaux et aux énergies renouvelables. Dans le cadre du rapport n°21 intitulé « Les stratégies énergétiques et minières des États du Golfe et leurs répercussions sur la sécurité des approvisionnements en France » de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques, Emmanuel Hache, directeur de recherche à l’IRIS, répond à nos questions :

  • Quelles sont les stratégies et ambitions des États du Golfe en matière de transition énergétique ?
  • Quelles sont les recompositions géopolitiques autour des énergies renouvelables et des ressources minières dans la région ?
  • En quoi l’aluminium constitue-t-elle une matière stratégique pour ces États ?