Israël : interdire les critiques, une stratégie au long cours

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Alors qu’Israël continue ses exactions dans la bande de Gaza, ses alliés restent muets. Ses partenaires occidentaux n’exercent aucune pression sur l’état hébreux pour que celui-ci limite ses agissements, confortant ainsi son sentiment d’impunité.

Ce sentiment n’est pas nouveau. Il se développe depuis la fin du processus d’Oslo et la reprise de la guerre israélo-palestinienne au début des années 2000. Déjà à l’époque, les personnes qui ont osé dénoncer la politique d’Ariel Sharon, les blocus et les bombardements sur Gaza ont subi des campagnes de haine, réduisant ces voix critiques au silence. Il est devenu presque interdit de critiquer Israël, renforçant, par là-même, ce sentiment d’impunité.