Élection à la présidence du CNOSF. Le programme d’Emmanuelle Bonnet Oulaldj

  • Emmanuelle Bonnet Oulaldj

    Emmanuelle Bonnet Oulaldj

    Co-présidente de la FSGT (Fédération sportive et gymnique du travail)

  • Carole Gomez

    Carole Gomez

    Chercheuse associée à l’IRIS

Dans le cadre de l’élection à la présidence du CNOSF (Comité national olympique et sportif français), l’IRIS interroge les différents candidats sur leur programme et les orientations qu’ils souhaiteraient donner à leur mandat une fois élu. Cette semaine, Emmanuelle Bonnet Oulaldj, co-présidente de la FSGT (Fédération Sportive et Gymnique du Travail), répond à nos questions.

IRIS : Pouvez-vous vous présenter et expliquer les raisons qui vous ont poussé à candidater ?

EMMANUELLE BONNET OULALDJ : Cela fait près de 20 ans que je suis investie au sein de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT) que je co-préside depuis 2017 avec Gérard Dizet, et au sein du CNOSF, dont je suis administratrice depuis 2017 également. Depuis 4 ans, j’anime l’espace de rencontres et de réflexions des fédérations affinitaires et multisports, même si mes nombreuses et régulières interventions au sein du Conseil d’administration du CNOSF ont toujours servi l’intérêt général du sport associatif fédéré. Depuis 2019, je représente les fédérations multisports au sein du CA de l’Agence nationale du Sport.

Je suis candidate à la présidence du CNOSF, ce qui est une première pour une représentante de fédération multisports, car je suis convaincue que le sport, qui plus est associatif, est générateur de lien social. Il est une source exceptionnelle d’épanouissement, de plaisir, de formation, d’émancipation. Mais il ne porte pas de valeurs éducatives ou inclusives en soi. Elles doivent être construites, au risque sinon de générer des violences et des discriminations…