Vingt-cinq ans de listes de paradis fiscaux

19 min. de lecture

  • Éric Vernier

    Éric Vernier

    Chercheur associé à l’IRIS

  • Armand Bagaïni

    Armand Bagaïni

    Diplômé d’IRIS Sup’ et de Neoma Business School

En 2025, cela fait désormais vingt-cinq ans que des listes de paradis fiscaux sont régulièrement publiées dans une logique de « name and shame » pour dénoncer le laxisme du cadre financier de certaines juridictions dans le domaine prudentiel, fiscal ou criminel. Les listes de référence au niveau international sont celles publiées par le Groupe d’action financière (GAFI) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui évaluent la bonne application des normes, comme les quarante Recommandations ou l’échange automatique de renseignements (EAR), dans les pays qui y ont adhéré. Alors que les résultats de cette politique sont sujets à débat, les listes sont en perpétuelle adaptation aux enjeux nouveaux comme l’émergence des cryptomonnaies, les revendications pour un traitement équitable entre les pays lors des évaluations et, bien sûr, les diverses évolutions géopolitiques. En 2025, les premières liste

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