Une fragilité latino-américaine : quand criminalité et violence concurrencent et minent les États/Par Jean Rivelois

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  • Jean Rivelois

    Jean Rivelois

    Chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), chargé de recherche au Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA, UMR 245), et enseignant à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle.

Dans les années 1980, l’Amérique latine était considérée comme le laboratoire des politiques libérales d’ajustement structurel. Tout ce qui avait réussi sur le sous-continent pouvait être appliqué au monde entier, qui allait s’enrichir grâce à une sorte de miracle de la multiplication des pains. Près de quarante ans plus tard, le dogme demeure, mais l’Amérique latine a pâli sous les effets pervers de ces politiques : inégalités, criminalité, violence et corruption. Parallèlement, des transformations s’opèrent concernant à la fois le rôle des États – principe de souveraineté – et le statut de leurs représentants – critère de légitimité politique. Quelles sont les causes de cette remise en question de la puissance publique ? Pourquoi se manifeste-t-elle à travers l’augmentation de la criminalité et de la violence sociale ? Et, surtout, quelles sont les réponses apportées par les États en matière de sécurité publique&nbs

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