Rogue states, States of concern, etc. : de l’élasticité du critère démocratique en politique étrangère / Par Soraya Sidani

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  • Soraya Sidani

    Soraya Sidani

    Maître de conférences en science politique, enseignante en relations internationales à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth et chercheure non résidente à TRENDS Research & Advisory (Abou Dhabi).

Depuis les vingt dernières années, plusieurs acteurs participent à l’universalisation de l’idéal démocratique : les États vainqueurs de la guerre froide en premier lieu – et tout particulièrement les États-Unis –, mais également les organisations régionales qui voient le jour ou se consolident au lendemain du conflit bipolaire [1] et, surtout, les Nations unies. En effet, à partir des années 1990, la Maison de verre a eu recours à différents types de stratégies pour promouvoir la démocratie comme seul type de régime politique viable capable de garantir le respect du droit international et le développement humain. En tant que garants de l’ordre international, les États-Unis se sont également attachés à la promotion de la démocratie. Washington n’hésite pas, dans ce cadre, à sanctionner les pratiques d’États non démocratiques et à qualifier certains d’entre eux d’« États voyous » ou d’« États parias », alor

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