Pétrole et dollar : deux facettes d’un même pouvoir ? / Par Valérie Mignon

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  • Valérie Mignon

    Valérie Mignon

    EconomiX-CNRS, Université Paris Nanterre et CEPII. Correspondance : Université Paris Nanterre, EconomiX, UFR SEGMI, 200 avenue de la République, 92001 Nanterre Cedex, France.

Les fluctuations du prix du pétrole ont toujours occupé une place de choix dans le débat public, notamment auprès des médias. Traditionnellement, les sujets abordés dans ce cadre portent sur les effets, souvent perçus comme négatifs, de la hausse du prix du brut sur les économies des pays industrialisés, en particulier pour les entreprises et pour le consommateur. Aujourd’hui, le débat est tout autre, puisque la trajectoire suivie par le prix du pétrole est orientée à la baisse depuis plus de deux ans. Ainsi, après avoir affiché une tendance fortement haussière entre 2000 et 2007, chuté d’environ 70 % en six mois à partir de l’été 2008, rapidement remonté et côtoyé les sommets durant l’année 2013, le prix du brut a entamé sa descente à partir de l’été 2014. Depuis cette date, il a baissé d’environ 55 %, tant en termes nominaux qu’en termes réels [1], passant même sous la barre des 30 dollars le baril au cours du mois de janvier 2016.

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