L’Union européenne, entre nation et mondialisation : le chaînon manquant ? / Par Maxime Lefebvre

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  • Maxime Lefebvre

    Maxime Lefebvre

    Diplomate, professeur associé à ESCP Business School (France).

« Entre les États et le monde, il n’y a rien », disait le travailliste Gordon Brown avant de devenir Premier ministre britannique (2007-2010). C’est dire que la pertinence de l’échelon européen fait question, et plus encore à un moment où la construction européenne traverse des crises à répétition (zone euro, espace Schengen, voisinage oriental et méditerranéen) et suscite le doute, le scepticisme, sinon l’hostilité des opinions publiques. De même que les individus, dans tous les domaines de la vie sociale, atteignent une efficacité collective plus grande en s’associant plutôt qu’en agissant chacun individuellement, de même les États et les nations constituent dans la vie internationale des coalitions ou des alliances, et pas seulement sur le plan militaire, pour défendre plus efficacement leurs intérêts en commun. Encore faut-il définir le format pertinent pour former de telles coalitions, et le degré d’intégration – donc de

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