L’ouverture des arènes climatiques internationales aux organisations autochtones, nouvelle opportunité pour la défense des droits territoriaux / Par Émilie Dupuits

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  • Émilie Dupuits

    Émilie Dupuits

    Titulaire d’un doctorat en sciences de la société, mention science politique, de l’université de Genève (Suisse), mène actuellement une recherche postdoctorale, financée par le Fonds national suisse pour la recherche scientifique (FNS) et consacrée aux imaginaires sociotechniques et aux mouvements pour la justice hydrique en Équateur

« Les droits des peuples autochtones doivent être protégés le mieux possible, non seulement pour eux mais aussi car ils sont capables d’apporter des solutions à de nombreux problèmes globaux allant du changement climatique à la diversité biologique » Victoria Tauli-Corpuz [1] Depuis la 15e conférence des parties (COP15) sur le changement climatique à Copenhague en 2009, largement perçue comme un échec, les arènes climatiques internationales se sont progressivement élargies à la participation de la société civile [2]. Cette évolution fait suite en partie aux actions de contestation et de plaidoyer menées par ces acteurs afin de faire entendre leur voix dans des espaces jusqu’alors dominés par les États, les organisations internationales ou encore les experts. Ce changement de paradigme se manifeste également à travers la délégation croissante de pouvoir par les organisations non gouvernementales environnementales (ONGE) vers les organisations d

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