Les points de bascule du GIEC et la métamorphose de nos démocraties : « Nous sommes déjà passés dans un autre système du point de vue de la nature »

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  • Yamina Saheb

    Yamina Saheb

    Ingénieure et docteure en énergétique, autrice au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

  • Marine de Guglielmo Weber

    Marine de Guglielmo Weber

    Ancien.ne chercheur.se à l'IRIS

  • Marc Verzeroli

    Marc Verzeroli

    Responsable d’édition à l’IRIS, Rédacteur en chef de La Revue internationale et stratégique

Marine de Guglielmo Weber et Marc Verzeroli – Notre dossier de La Revue internationale et stratégique s’inscrit dans la continuité de précédents numéros, « Géopolitique de la nature » et « Géopolitique de la sobriété » [1], tous deux liés à la façon dont l’inadéquation entre un système international mondialisé, extractiviste, et le système Terre finit par modifier jusqu’à la conception traditionnelle de la géopolitique ellemême. Comment pensez-vous l’articulation de ces deux géopolitiques avec la question des limites planétaires ? › YAMINA SAHEB – La façon dont a été gérée la crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine prouve que les limites planétaires ne sont pas prises en compte dans la géopolitique et la gestion des crises. Votre question montre que le sujet a infusé chez vous, mais pas encore chez les politiques. Pour quelles raisons ? La question des limites planétaires, comme la que

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