La transition énergétique peut-elle être low-tech ? / Par Philippe Bihouix

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  • Philippe Bihouix

    Philippe Bihouix

Malgré les sommets internationaux qui se succèdent, les intentions louables affichées par une partie importante des acteurs publics et privés et l’essor des énergies renouvelables (ENR), les émissions de gaz à effet de serre (GES) continuent de croître chaque année. La transition énergétique a-t-elle simplement un retard à l’allumage, ou risquerait-elle de faire long feu ? À première vue, pourtant, les chiffres de mise en service de nouvelles capacités de production en énergies renouvelables sont impressionnants. En 2017, au niveau mondial, 97 gigawatts (GW) [1] ont été installés en solaire photovoltaïque (PV) et 47 GW en éolien [2]. La puissance totale cumulée pour ces deux énergies a dépassé les 1 000 GW au premier semestre 2018, et 2 000 GW si l’on y ajoute l’hydraulique. Au cours de la même année, il y a eu « seulement » 65 GW de nouvelles capacités en centrales à charbon [3], ce que l’on pourrait percevoir comme la

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