La culture de l’influence : histoire d’un soft power français à réinventer / Par Yohann Turbet Delof

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  • Yohann Turbet Delof

    Yohann Turbet Delof

    Yohann Turbet Delof est directeur de la Culture de la Ville de Saint-Denis. Il est diplômé de Sciences Po Paris et de la Pontificia Universidad Católica de Chile (Chili).

Au sein de la récemment théorisée « diplomatie globale », l’économique est au centre du jeu et le culturel, sans être le « parent pauvre » que certains décrient de l’intérieur, n’est l’objet ni de débats ni de visibilité réelle, alors qu’il constitue l’une des particularités insoupçonnées de la France et probablement l’un de ses atouts majeurs dans la mondialisation. Derrière les termes parfois obscurs, voire carrément teintés de soupçons néocoloniaux, de « coopération culturelle » et de « francophonie », se cache un réseau fait de milliers d’acteurs, de toutes nationalités, qui font vivre 124 Instituts français et 813 Alliances françaises. Un dispositif unique et une présence généralisée dont aucun autre pays ne dispose. Les récentes interpellations, médiatiques et politiques, contre la gouvernance de l’Alliance française viennent quelque peu bouleverser une histoire séculaire faite de

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