Autonomisation des systèmes maritimes : vulnérabilités, menaces et résilience en matière de sécurité et de sûreté

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  • Awa Sam

    Awa Sam

    Chercheuse chargée d’enseignement en sécurité et sûreté maritime à l’Ecole nationale supérieure maritime (ENSM), et membre du Centre de droit maritime et océanique (CDMO) de l’Université de Nantes

Le recours à l’innovation n’est pas chose nouvelle dans les secteurs maritime et naval. Ce qui l’est en revanche, c’est le recours massif à des technologies interconnectées et digitalisées permettant une rationalisation des prises de décisions en mer comme à terre. Qu’il s’agisse de transport, d’activités d’exploration et / ou d’exploitation des fonds marins, l’intérêt stratégique de l’autonomisation est sans conteste. Parmi les différentes acceptions recensées [1], la notion d’autonomisation désigne, de façon générique, le processus par lequel un système gagne en autonomie opérationnelle, décisionnelle ou fonctionnelle, lui permettant d’exécuter des tâches sans ou avec peu d’intervention humaine, en s’adaptant à son environnement, à des objectifs, et à des contraintes dynamiques. Dans le contexte maritime, cela inclut l’intégration de technologies avancées – intelligence artificielle (IA), capteurs, technologies

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