État des lieux des enquêtes de la Cour pénale internationale depuis 2002

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L’émission des mandats d’arrêt par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de Vladimir Poutine en mars 2023 pour les crimes de guerre commis sur le territoire ukrainien, puis à l’encontre de Benyamin Netanyahou en novembre 2024 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis sur le territoire palestinien, marque un tournant. Pour la première fois, deux dirigeants de pays non issus du continent africain sont directement poursuivis par la CPI. Par ailleurs, le mandat émis à l’encontre du Premier ministre israélien constitue la première poursuite à l’égard d’un responsable politique perçu comme occidental. Par l’ouverture et la poursuite de ces enquêtes, la Cour dépasse les critiques qui ont longtemps prévalu à son encontre, à savoir de ne viser que des dirigeants africains ou des États dont les intérêts étaient éloignés de ceux des États occidentaux. Des critiques qui avaient donné lieu à l’ouverture de plusieurs procédures de retrait (seules celles du Burundi, puis des Philippines, mais dans un autre contexte, ayant abouti).

Les réactions aux mandats d’arrêt récemment émis concernant les situations en Ukraine et en Palestine ont été diverses, entre soutiens appuyés et critiques acerbes. La CPI apparaît alors au cœur des rivalités à l’œuvre dans le contexte des principaux conflits en cours. L’occasion de revenir en carte et infographies sur les différentes enquêtes menées par la Cour au cours des deux dernières décennies, leurs spécificités, et leur répartition géographique.

Pour aller plus loin sur les enquêtes ouvertes par la CPI : AfghanistanBangladesh/MyanmarBurundi – Centrafrique (I et II) – Côte d’IvoireGéorgieLituanie/BiélorussieKenyaLibyeMaliNigeriaOugandaÉtat de « Palestine »PhilippinesRépublique démocratique du CongoSoudan (Darfour)Ukraine – Venezuela (I et II)

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