Le Moyen-Orient entre désengagement états-unien et affirmation chinoise

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Le Moyen-Orient, à juste titre souvent considéré comme une zone sismique des relations internationales, n’a pas, jusqu’alors, été le théâtre d’affrontements politico-diplomatiques directs entre les États-Unis et la République populaire de Chine (RPC). Cet apparent paradoxe n’est toutefois pas destiné à perdurer et les années à venir verront très certainement un aiguisement des conflits d’intérêts entre les deux pays dans la région. Pour comprendre les processus en cours, il s’agit d’abord de saisir les perceptions que les deux protagonistes ont conçues à son égard. Pour Washington comme pour Pékin, le Moyen-Orient reste une région lointaine, avec laquelle, contrairement à l’Europe, il n’existe pas de liens affectifs ni de relations s’inscrivant dans la longue durée. Seule la froide réalité des rapports de force prévaut. Pour autant, les histoires respectives de leur relation au Moyen-Orient sont singulières et relèvent de présupposés

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