Notes / Climat, environnement, sécurité
13 novembre 2014
Après la dernière parution du GIEC et l’accord Chine/États-unis, le décor pour la conférence de Paris est planté

Le dernier rapport du GIEC, qui a reçu l’assentiment à l’unanimité des représentants de gouvernements présents‐ comme c’est la règle‐ lors de la dernière session d’approbation à Copenhague, est historique. Derrière les réaffirmations des manifestations très alarmantes du réchauffement sont exprimées deux certitudes : l’urgence et l’ultime possibilité pour l’humanité de redresser la barre.
On a pu découvrir dans la presse les mesures publiées par les scientifiques du GIEC : la température moyenne à la surface de la planète a gagné 0,85°C entre 1880 et 2012 ; celle à la surface des océans a augmenté de 0,11°C par décennie entre 1971 et 2010 ; le niveau moyen des océans s’est lui élevé de 19 cm entre 1901 et 2010. Dans la région de l’Arctique, qui se réchauffe plus rapidement que la moyenne de la planète, la surface de la banquise a diminué de 3,5 à 4,1% par décennie entre 1979 et 2012. Tous les indicateurs sont ainsi au rouge…