La mondialisation bientôt achevée de la NBA ?

  • Rémi Reverchon, j

    Rémi Reverchon, j

    Journaliste sportif à beIN SPORTS

  • Alexandre Job

    Alexandre Job

    Diplômé de Master 2 en géopolitique à l’Institut français de géopolitique (IFG-Paris 8)

IRIS : Comment analysez-vous les différentes stratégies de David Stern (commissionnaire de 1984 à 2014) et d’Adam Silver (commissionnaire depuis 2014) pour développer la National Basketball Association (NBA) ?

RÉMI REVERCHON : David Stern a clairement sauvé la NBA et a été un très grand commissionnaire. Il a su récupérer la NBA alors qu’elle était au bord de la faillite, embourbée dans des scandales de drogues des années 1980, se faisant dépasser sur tous les plans par la National Football League (NFL), la Major League Baseball (MLB), etc. Il en a fait une des ligues les plus prospères au monde à sa retraite. Il a laissé la NBA sur une voie royale économiquement et très appréciée par le public. Il a donc fait un travail fantastique.
Depuis qu’Adam Silver, considéré comme son disciple, a pris la suite, la NBA s’est concentrée sur l’international : France, Espagne, Allemagne, dont les marchés étaient déjà conquis, mais aussi les marchés en développement. Si ces derniers ont longtemps été l’Afrique et la Chine, qui ne sont plus considérées comme tels, le marché principal à conquérir est l’Inde…