Prospective Afrique de l’Est

  • Sébastien Abis

    Sébastien Abis

    Chercheur associé à l’IRIS et directeur du Club DEMETER

  • Bastien Alex

    Bastien Alex

    Ancien.ne chercheur.se à l'IRIS

  • Alice Baillat

    Alice Baillat

    Ancienne chercheuse associée à l’IRIS

  • Aymeric Debrun

    Aymeric Debrun

  • François Gemenne

    François Gemenne

    Chercheur du FNRS à l’Université de Liège, enseignant à Sciences Po et à IRIS Sup’, co-directeur de l’Observatoire Climat et Défense à l’IRIS

Ce cinquième rapport de l’Observatoire présente les éléments recueillis sur l’Égypte, le Soudan, l’Éthiopie, Djibouti et la Centrafrique. Il s’organise selon la nouvelle mouture inaugurée par le RE4, en proposant cinq fiches pays chapotées d’une analyse régionale mettant en valeur les vulnérabilités et défis transverses, les points communs et différences.

Les cinq fiches proposent, autant que possible des éléments d’appréciation de la vulnérabilité climatique aux horizons prospectifs, des réflexions sur leur éventuelles traduction en termes sécuritaires, une analyse succincte des politiques publiques en matière climatique, une évaluation du rôle des armées et des forces de sécurité civile dans la gestion des catastrophes naturelles ainsi que des scénarios de crises (tendanciel et de rupture).

Les scénarios dit « de rupture » n’introduisent pas obligatoirement cette dernière à travers un élément négatif. La rupture peut être le fruit d’une évolution positive qui rompt avec une situation en contribuant à son amélioration et en ouvrant d’autres perspectives, soulevant alors d’autres problématiques. Ce choix pourra évidemment être discuté lors de la prochaine réunion du comité de pilotage du mercredi 7 mars 2018.

Dans ce cinquième rapport, les évaluations de vulnérabilité reposent encore sur les six composantes déterminées dans les précédents documents et sur une estimation à trois niveaux (bon, moyen, mauvais) de leur situation. Consciente de la limite de cette approche qui présente une évaluation médiane, l’équipe de recherche poursuit, comme convenu, l’objectif de proposer une échelle à six niveaux afin de pouvoir discriminer au mieux les différents pays. Toutefois, la réflexion n’est pas encore suffisamment aboutie pour le permettre…