La perception de la culture américaine et notamment de son cinéma par le régime de Pyongyang

  • Aurélia N’diaye

    Aurélia N’diaye

    Analyste stratégique, diplômée du master relations internationales de l’Institut catholique de Lille

« Le cinéma est une arme idéologique puissante pour la révolution », cette phrase que l’on retrouve dans la préface de l’essai : On the Art of the Cinemaécrit dans les années 1970 par le défunt dictateur nord-coréen Kim Jong-il, père de l’actuel dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un, fait office de définition de ce que représente le cinéma pour le régime nord-coréen.

Kim Jong-un nous est surtout connu par l’intermédiaire de sa diplomatie, mais également de sa politique extérieure (exemple des essais nucléaires de 2017). Cependant le dirigeant de la Corée du Nord dispose d’une facette étonnante. Un article de France Culture fait état de ses « obsessions ». Parmi celles-ci il est notamment question de l’admiration de Kim Jong-un pour le basket-ball et le cinéma américain. Si l’ennemi de la Corée du Nord n’était pas les États-Unis, alors cela ne constituerait pas de controverse outre mesure. Or, le fait que le régime nord-coréen soit séduit par la culture américaine suscite de nombreuses interrogations puisque les États-Unis sont aux antipodes de l’idéologie de la Corée du Nord…