Les impacts économiques et sociaux des sanctions au Mali, au Burkina Faso et au Niger

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Ces dernières années, le Sahel central a été confronté à des sanctions particulièrement sévères, en réponse à l’insécurité persistante alimentée par la présence de groupes armés et terroristes, ainsi qu’aux coups d’État successifs survenus au Mali (2020 et 2021) [1], au Burkina Faso (2022) et au Niger (2023). Imposées par des acteurs internationaux – Nations unies, Union européenne (UE), Banque mondiale –, régionaux – Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Union africaine (UA) – ou nationaux – États –, ces mesures, souvent ciblées, prétendaient exercer une pression sur les régimes militaires tout en préservant les canaux humanitaires. Pourtant, dans un contexte déjà fragilisé par des chocs exogènes majeurs – pandémie de Covid-19, effets indirects de la guerre en Ukraine, baisse généralisée de l’aide publique au développement (APD) –, elles ris

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