Le Chili, nouvel émergent de la transition énergétique ?

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  • Christophe-Alexandre Paillard

    Christophe-Alexandre Paillard

    ACHC, EHN2 auprès du préfet de la Haute-Savoie, maître de conférences à Science-Po Paris et Sciences-Po Lille, chercheur associé de l’Université Bernardo O’Higgins (UBO, Santiago, Chili)

La 25e conférence des parties (COP25) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) se tiendra du 11 au 22 novembre 2019 à Santiago du Chili, en lieu et place du Brésil qui devait originellement être le pays hôte, après une pré-COP qui doit, quant à elle, se tenir au Costa Rica en octobre 2019. La ministre chilienne de l’Environnement, Carolina Schmidt, a confirmé ce changement le 14 décembre 2018, après que le Brésil, par la voix de son président élu, Jair Messias Bolsonaro, et du porte-parole de la présidence a annoncé son retrait [1], peu avant l’ouverture de la COP24 qui se tenait en Pologne, à Katowice. Au-delà de ces questions organisationnelles des conférences climatiques et du nouveau positionnement du Brésil sur la scène internationale, ce revirement met aussi en lumière l’importance qu’attache aujourd’hui le Chili à la protection de l’environnement, toutes tendances politiques confondues, et à

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