Contradictions et périphérisation : l’Union européenne et l’Amérique latine/Entretien avec Jean-Jacques Kourliandsky

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  • Jean-Jacques Kourliandsky

    Jean-Jacques Kourliandsky

    Ancien.ne chercheur.se à l'IRIS

  • Carole Gomez

    Carole Gomez

    Chercheuse associée à l’IRIS

  • Marc Verzeroli

    Marc Verzeroli

    Responsable d’édition à l’IRIS, Rédacteur en chef de La Revue internationale et stratégique

Carole Gomez et marc Verzeroli – Près de vingt après sa signature, en 1999, quel bilan peut-on tirer du partenariat stratégique entre l’Union européenne (UE) et l’Amérique latine ? A-t-il permis de dépasser les efforts en ordre dispersé de certains pays européens selon leurs zones d’influence particulières ? Jean-Jacques Kourliandsky – Ce partenariat n’a pas changé et ne changera pas grand-chose dans la mesure où l’UE est une union d’États, de gouvernements, d’économies, d’entreprises qui sont, en Amérique latine, davantage concurrents que complémentaires. L’UE est effectivement devenue le premier fournisseur d’aide à l’Amérique latine, mais celle-ci n’en a pas tant besoin comme l’Afrique. Il y a donc une stratégie qui peut-être n’est pas la bonne, mais peut-il y en avoir une autre ? Le constat qui s’impose est que tous les pays européens mènent des politiques parallèles en Amérique latine. L’Allemagne soutient ses en

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