Sentinelle du climat / Heïdi Sevestre, avec la collaboration d’Isabelle Marrier (Paris : Harper Collins France, 2023, 179 p.)

3 min. de lecture

  • Maëlys Tanguy

    Maëlys Tanguy

    Assistante de recherche à l’IRIS

« C’est à nous, humains, nous seuls, qu’incombe la responsabilité de notre survie. À nous seuls de nous poser des limites pour ne pas être balayés par la force souveraine et indifférente [de la nature]. Cela vaut pour tous les êtres humains quand ils se croient invincibles […], lorsqu’ils affrontent les éléments trop sûrs d’eux et de leur puissance, quand ils s’imaginent vivre sans danger et ne font que vivre au-dessus de leurs moyens ». C’est ainsi que Heïdi Sevestre relate la prise de conscience de son rapport à la nature après avoir réchappé de justesse à une avalanche. Alors étudiante au Svalbard, situé au beau milieu de l’Arctique, elle s’était aventurée en montagne de nuit, une tempête à peine passée. Dans son livre Sentinelle du climat, la glaciologue et communicatrice scientifique dresse un plaidoyer simple et intime en faveur de l’engagement contre le changement climatique via le prisme de son parcours personnel et du risque pesan

Cet article est réservé aux abonné·e·s

Abonnez-vous à la RIS