Recherche, localisation, bénéficiaires : imaginer les modèles, dynamiques et voies de l’aide internationale

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  • Moumouni Kinda

    Moumouni Kinda

    Directeur général d’ALIMA (The Alliance for International Medical Action)

  • Propos recueillis par Fatou Élise Ba, Jean-François Corty et Marc Verzeroli, le 6 mai 2024.

    Propos recueillis par Fatou Élise Ba, Jean-François Corty et Marc Verzeroli, le 6 mai 2024.

Fatou Élise Ba, Jean-François Corty et Marc Verzeroli – Pourriez-vous revenir sur les raisons qui ont présidé à la création d’ALIMA en 2009 ? MOUMOUNI KINDA – ALIMA existe depuis maintenant quinze ans. L’organisation a été créée à la suite d’un constat d’humanitaires expérimentés, pour la plupart issus de Médecins sans frontières, que le principal centre de décision humanitaire était évidemment l’Europe, avec donc une envie de faire davantage participer aux décisions les humanitaires des pays dans lesquels l’aide était délivrée. L’ambition était également de faire davantage participer les bénéficiaires. Le siège opérationnel a été rapidement mis en place à Dakar pour se rapprocher physiquement des terrains d’intervention, dont le premier a été le Niger. Quels sont les principes d’action, les missions sociales qui distinguent ALIMA des autres associations humanitaires ? Quels sont

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