Le Japon et ses litiges frontaliers : impasses ou étincelles ?

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  • Philippe Pelletier

    Philippe Pelletier

    Professeur émérite près l’Université Lyon 2

L’État japonais fait partie de ces puissances qui n’ont pas réglé leurs litiges frontaliers. Il en connaît trois, tous « surinsulaires » car concernant de « petites îles de grandes îles » – insularité au carré –, toutes situées dans la périphérie de l’archipel japonais. Il s’agit de la partie méridionale de l’archipel des Kouriles, dont les habitants japonais ont été évacués à partir de 1945, occupée par la Russie ; de l’îlot rocheux de Takeshima / Tokdo, dans la mer du Japon, civilement inhabité, occupé par l’armée sud-coréenne ; enfin, des îles Senkaku / Diaoyutai, inhabitées, situées dans la mer de Chine orientale, au Nord-Est de Taïwan, entre le Fujian et Okinawa, contrôlées par le Japon, revendiquées par la République populaire de Chine et par Taïwan. La délimitation des zones économiques exclusives (ZEE) après la convention dite de Montego Bay en 1982 leur a donné une nouv

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