Géopolitique des pôles à l’heure des changements climatiques

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  • Élise Doumergue

    Élise Doumergue

    Étudiante en master de Relations internationales à l’Université d’Oxford, ancienne assistante de recherche à l’IRIS.

Depuis une quinzaine d’années, les pôles connaissent un regain d’intérêt international. Les annonces de fonte estivale record de la banquise arctique côtoient de plus en plus d’enjeux géopolitiques et économiques. En témoignent, par exemple, la proposition d’achat du Groenland faite par le président états-unien Donald Trump en 2019 ou la promotion du passage maritime du Nord-Est réaffirmée par Moscou lors de l’obstruction du canal de Suez en mars 2021. Au Sud, la grande vulnérabilité des calottes glaciaires de l’Antarctique face aux changements climatiques se voit confirmée par les scientifiques [1]. L’exposition particulière des régions boréales et australes aux conséquences de ces changements est l’occasion pour François Garde, dans La position des pôles. Petit traité de géopolitique subjective, de questionner notre responsabilité collective vis-à-vis de la crise climatique, et surtout d’affirmer qu’au XXIe siècle, « qui veut

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