La diplomatie climatique des monarchies du Golfe

1 min. de lecture

L’évolution des positions des monarchies du Golfe dans le cadre des négociations environnementales et climatiques internationales depuis les années 1990 est caractérisée par la prise en compte progressive par les États des enjeux d’influence et de stratégie associés au climat. Leur investissement croissant dans ces négociations et leur transition énergétique répondent avant tout à des stratégies d’influence et de développement économique et technologique, sans remettre fondamentalement en cause le système économique régional basé sur l’extraction des ressources naturelles.

Le volontarisme des États du Golfe en matière de diplomatie climatique s’illustre notamment par la détermination des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), tout particulièrement le Qatar et les É.A.U., à s’imposer comme des acteurs clefs des négociations, en accueillant des sommets multilatéraux sur les enjeux environnementaux, climatiques ou énergétiques. Ils disposent d’une avance dans ce domaine, avec l’organisation de sommets multilatéraux dès les années 2010 – la COP18 à Doha marquant le premier évènement de ce type organisé dans la péninsule arabique. Les quatre autres pays, en particulier l’Arabie saoudite, ont également la volonté de s’engager dans cet agenda multilatéral à travers l’intensification de l’organisation de sommets depuis 2020.

Cette carte est extraite de la note La diplomatie climatique des monarchies du Golfe : levier d’influence et outil de puissance publiée dans le cadre de l’Observatoire Défense et Climat de l’IRIS pour le compte de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie du ministère des Armées.