Israël – Palestine, la quête de reconnaissance

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Dans le contexte de l’ouverture de la 80e Assemblée générale des Nations unies, l’Australie, le Canada, le Portugal et le Royaume-Uni ont officiellement reconnu l’État de Palestine le 21 septembre 2025. Une nouvelle vague de reconnaissances qui devrait s’élargir le 22 septembre, à la France, ainsi qu’à Andorre, à la Belgique, au Luxembourg, à Malte et à Saint-Marin. Cet élan diplomatique s’inscrit dans la continuité de la Déclaration de New York sur la solution à deux États, adoptée par l’ONU le 12 septembre 2025 à l’initiative conjointe de la France et de l’Arabie saoudite.

Depuis la proclamation unilatérale de l’État de Palestine lors du 19e Conseil national palestinien en 1988, la question de sa reconnaissance officielle fait l’objet de débats au sein de la communauté internationale. Si dès 1988, plus de 80 États, en particulier dits du Sud, reconnaissent la Palestine, ce n’est pas le cas de la majorité des États occidentaux. La Palestine a depuis cherché à accroître sa reconnaissance internationale à la fois d’un point de vue bilatéral et multilatéral. En parallèle, Israël, créé en 1948 et admis à l’ONU l’année suivante, a également mis en œuvre une diplomatie visant à la fois à élargir le nombre d’États le reconnaissant, dont les Accords d’Abraham de 2020 sont l’illustration la plus récente, tout en s’opposant à la reconnaissance de la Palestine.

L’actuelle initiative diplomatique est d’autant plus significative qu’elle inclut des alliés traditionnels d’Israël, pour la première fois des membres du G7 et deux membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, dont le Royaume-Uni, ancienne puissance mandataire sur la Palestine. Les États-Unis restent ainsi le seul membre permanent du Conseil de sécurité à ne pas reconnaître officiellement l’État palestinien. Comment, dans ce contexte, avancer vers une solution à deux États, au-delà d’un élan symbolique ?
Retour en cartes et en infographies sur la quête de reconnaissance de la Palestine et d’Israël par les États, mais également à travers les organisations multilatérales.