
Ophélie Coelho est chercheuse associée à l’IRIS. Elle contribue aux travaux de l’Observatoire géopolitique du numérique et des technologies émergentes. Elle est l’auteure de Géopolitique du numérique : l’impérialisme à pas de géants (Les Éditions de l’Atelier, 2023), ouvrage dans lequel elle interroge la montée en puissance des entreprises technologiques globales et leur rôle dans la reconfiguration des pouvoirs.
Son parcours universitaire – un Master 2 en Relations internationales, complété par des études en histoire des sciences et en sociologie des techniques –, ainsi qu’une solide expérience professionnelle en entreprise dans les technologies de l’information, nourrissent une approche résolument interdisciplinaire.
Elle mène actuellement une thèse intitulée « Points de connexion, lignes de fracture : la numérisation comme vecteur de mutation des pouvoirs et des risques systémiques en Afrique australe », qui prolonge les réflexions développées dans son ouvrage. Elle mobilise notamment les concepts de puissance nodale, de puissance structurelle et de chaînes de dépendance pour examiner les effets des transformations numériques sur les équilibres de pouvoir régionaux, les formes de souveraineté étatique, ainsi que les asymétries induites par le contrôle privé d’infrastructures devenues essentielles.