Radiographie et contextualisation des populismes / Par Nicolas Lebourg

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  • Nicolas Lebourg

    Nicolas Lebourg

    Chercheur au CEPEL (CNRS-Université de Montpellier) et au Project on the Transnational History of the Far Right (George Washington University).

Le « Brexit » et l’élection de Donald Trump ont popularisé l’idée d’une « vague populiste » déferlant sur les démocraties. La campagne présidentielle française pourrait en être considérée comme un palier, puisque les 11 candidats se sont tous présentés comme voulant faire litière du personnel et du système politiques des trois dernières décennies – mais n’ont pas tous, pour autant, défini le peuple telle une unité homogène. Alors qu’il était commun, dans le débat français, de catégoriser comme populistes les opposants au « laissez-aller, laissez-faire », le candidat eurolibéral – Emmanuel Macron – comme l’ordolibéral – François Fillon – ont eux aussi adopté ce fameux « style » par lequel on définit souvent le populisme. Pourtant, dans le même temps, l’action du président Trump butait à plusieurs reprises sur l’obstacle des contre-pouvoirs, soulignant la difficulté à exercer un

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