Équilibres internationaux et mondialisation
Décembre 2018
Quelle place pour les villes dans les nouvelles gouvernances de la mondialisation ? /Entretien avec Johanna Rolland

RIS 112 – Hiver 2018

La Revue internationale et stratégique – Dans l’introduction à l’édition française de son ouvrage If Mayors Ruled the World, Benjamin Barber écrivait qu’« à une époque où les États-nations n’ont jamais été aussi défaillants et où les autorités nationales, ancrées dans leur monoculture et définies par leurs frontières, penchent plus vers le conflit que vers la coopération, ce sont les villes qui sont les plus à même de relever des défis mondiaux, en matière d’environnement, d’immigration, de commerce, de santé, de criminalité, de terrorisme et de marchés. » [1] Partagez-vous ce constat ? Le XXIe siècle sera-t-il celui des maires ? Johanna Rolland – Je suis profondément convaincue que le XXIe siècle sera celui des villes, dans la diversité de leurs acteurs. Parler toutefois du XXIe siècle comme celui des maires, ce serait plaquer un modèle de gouvernance très vertical qui est, je crois, dépassé. Mais le XXIe siècle sera celui
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