L’état des relations transatlantiques : quelles réponses européennes ?

9 min. de lecture

  • Hélène Conway-Mouret

    Hélène Conway-Mouret

    Sénatrice des Français établis hors de France.

Une analyse européenne commune de l’état de la relation avec l’allié états-unien s’impose car celui-ci, adepte aujourd’hui du bilatéralisme contre le multilatéralisme wilsonien d’hier, semble également favorable avec ses alliés au précepte « diviser pour mieux régner ». Il n’est ainsi guère original d’avancer que les relations transatlantiques ne vont pas bien, pour des raisons tant conjoncturelles que structurelles. Conjoncturelles, tout d’abord, avec un président américain qui a une vision particulière de la relation de son pays avec l’Union européenne (UE) et du rôle de celle-ci dans le monde, alors que les mêmes interrogations valent également pour l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), dont il questionne l’utilité, voire l’existence. Une analyse rationnelle de ce que l’OTAN apporte aux États-Unis devrait pourtant le conduire à trouver l’Alliance « intéressante ». Les votes de soutien à

Cet article est en accès libre sur Cairn.

CAIRN.info