Les Outre-mers dans la stratégie Indo-Pacifique française

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  • Jean-Marc Regnault

    Jean-Marc Regnault

    Maître de conférences émérite, chercheur associé à l’Université de la Polynésie française

  • Raihaamana Tevahitua

    Raihaamana Tevahitua

    Diplômé d’IRIS Sup’ en géopolitique et prospective

Dès le 2 juin 2013, Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, affirmait à Singapour que la France était « une puissance de l’Asie-Pacifique ». Cette « vocation » française prit de l’extension lorsque le terme « Indo-Pacifique » remplaça, à plus ou moins juste titre, l’expression « Asie-Pacifique » et fit passer les priorités économiques derrière les préoccupations stratégiques. Emmanuel Macron s’appropria à partir de 2018 une politique esquissée par son prédécesseur [1]. Si diverses publications ont bien mis en lumière le concept d’Indo-Pacifique [2], nous nous attachons ici à l’étudier vu des îles. Le président de la République visita les collectivités françaises concernées – à l’exception de Wallis-et-Futuna et des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) – et s’y fit le chantre de la nouvelle stratégie. La France estime avoir un rôle capital à jouer pour contrer l’influence de la Chine et protéger le

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