Offshore balancing : une stratégie globale plus efficace pour les États-Unis / Par John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt

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  • John J. Mearsheimer

    John J. Mearsheimer

    Professeur émérite R. Wendell Harrison de science politique à l’Université de Chicago.

  • Stephen M. Walt

    Stephen M. Walt

    Professeur, titulaire de la chaire Robert and Renée Belfer en relations internationales à la Kennedy School de l’Université Harvard.

Pour la première fois dans l’histoire récente des États-Unis, de nombreux Américains remettent ouvertement en question la stratégie globale de leur pays. D’après un sondage effectué en avril 2016 par le Pew Research Center, 57 % d’entre eux sont d’accord pour dire que les États-Unis devraient « s’occuper de leurs propres problèmes et laisser les autres résoudre les leurs du mieux qu’ils le peuvent ». Pendant la période de campagne électorale, le démocrate Bernie Sanders et le républicain Donald Trump ont tous deux trouvé des auditoires réceptifs lorsqu’ils remettaient en cause la tendance systématique des États-Unis à promouvoir la démocratie, à subventionner la défense de leurs alliés et à intervenir militairement – laissant Hillary Clinton défendre le statu quo. L’aversion des Américains pour la stratégie globale actuellement en place ne devrait surprendre personne au vu des résultats désastreux qu’elle a engendrés au

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