Conférence organisée à l’occasion de la publication de l’ouvrage de Pascal Boniface “Permis de tuer. Gaza : génocide, négationisme et hasbara” aux éditions Max Milo.
Le silence sur la situation génocidaire à Gaza interpelle. Comment expliquer le deux poids deux mesures lorsque l’on compare les indignations – légitimes – provoquées par les bombardements russes sur l’Ukraine et l’omerta sur ceux qui visent la population palestinienne civile soumise à un blocus ?
Le drame se noue autour d’un cocktail de sentiments de culpabilité, de solidarité culturelle, de peur de l’islam voire d’hostilité contre cette religion, présentée comme un danger sociétal et sécuritaire, de mémoires coloniales mal digérées et d’adhésion au concept de « choc des civilisations ». Dans les médias et la classe politique, un tel mélange suscite un soutien quasi généralisé à l’action du gouvernement israélien.
Le plan Trump de vider Gaza de ses habitants n’est-il pas en train de se réaliser entre blocage de l’aide humanitaire et poursuite des bombardements face à l’inaction du reste du monde?