Conférence-débat organisée par l’IRIS et Cobasa, dans le cadre du programme Humanitaire et développement.
Alors que le Président de la République a décidé un renforcement des moyens de l’Agence française de développement, l’aide publique au développement semble être la seule réponse qu’envisagent les États les plus riches pour répondre aux problèmes des plus pauvres. Chaque Etat évalue et semble se satisfaire de son effort au seul regard de la proportion de cette aide par rapport à son PIB. Parallèlement, les organisations internationales paraissent consacrer des ressources inépuisables pour financer les besoins intarissables des pays bénéficiaires de cette manne financière. Des voix s’élèvent en Afrique pour remettre en question les principes et les modalités de cette aide, au motif qu’elle entretiendrait le continent africain dans une dépendance sans fin. Du côté des donateurs et prêteurs, certains s’interrogent sur l’adéquation de cette aide avec les objectifs poursuivis. Et si le développement économique de l’Afrique requerrait plutôt une nouvelle logique d’intervention, passant notamment par les investissements privés ?