30.09.2024
Casamance : « une situation de ni guerre ni paix » depuis quarante ans
Tribune
22 février 2021
Depuis janvier 2021, l’État sénégalais a lancé une vaste opération militaire dans l’une de ses régions, la Casamance, où les forces du MFDC se sont longtemps battues pour son indépendance. L’avenir du mouvement et celui de la Casamance sont une fois de plus dans l’incertitude. Analyse des enjeux et de l’histoire du conflit casamançais par Caroline Roussy, chercheuse à l’IRIS, spécialiste des questions africaines, suivie d’un entretien avec Jean-Claude Marut, chercheur associé au LAM, auteur de l’ouvrage Le conflit de Casamance : ce que disent les armes (Paris, Karthala, 2010, 420 p.).
Le Sénégal, pays de la « Teranga », bénéficie largement au-delà de ses frontières d’une image de paix et de stabilité en Afrique de l’Ouest. Pourtant, depuis quarante ans, un conflit dit de « basse intensité » sévit en Casamance, région du sud du pays éloignée de la capitale dakaroise par l’enclave gambienne. Depuis le 26 janvier, l’armée sénégalaise s’est lancée à l’assaut de bastions du MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance) à proximité de la frontière bissau-guinéenne.
Aux origines de la crise : la Casamance une région périphérique du Sénégal
« ‘Une banane’, ‘ un doigt de gant’ enfoncé dans la gueule du Sénégal », « un serpent de mer », « une cravate au cou du Sénégal »… C’est peu dire que les métaphores dépréciatives abondent au Sénégal pour (dis)qualifier la situation de la Gambie qui apparaît comme une enclave dans son territoire quand bien même la récente inauguration du pont transgambien[1] a permis de fluidifier la circulation entre le nord et le sud du pays. Quoiqu’il en soit, dans cet écartèlement territorial qui a prévalu, depuis le tracé de la frontière de Gambie le 10 août 1889[2], le centre politique dakarois s’est de facto retrouvé coupé de la Casamance au Sud ce qui a pu favoriser, dans ce territoire, l’imagination d’une trajectoire territoriale dissociée du reste du Sénégal[3].
Dès 1947, le parti politique MFDC était créé, comme le confirme Nkrumah Sané[4]. Le MFDC de 1980, dont nombre date sa fondation de cette époque, s’inscrit dans cette filiation.
Très actif et recherchant les voies de son indépendance, ce mouvement fut largement instrumentalisé par le général de Gaulle. La tendance autonomiste des territoires fut, en effet, consacrée lors du référendum à la Communauté française, qui, en septembre 1958, devait se substituer à l’Union française. L’enlisement de la guerre en Algérie (putsch du général Massu) avait, en mai 1958, précipité la chute de la IVe République et favorisé le retour du général de Gaulle sur le devant de la scène politique. Durant cette période de renégociation constitutionnelle, de Gaulle souhaita redéfinir les liens de la France avec les territoires africains. Les termes de cette négociation, pour être autoritaires, étaient comme suit : soit les territoires se prononçaient pour une autonomie interne négociée dans le cadre d’une association individuelle avec la France qu’était la Communauté française (oui), soit ils prenaient leur indépendance, ce qui signifiait la rupture totale de leurs relations avec la France (non). Chaque territoire ayant eu à se prononcer indépendamment les uns des autres, l’issue de ce référendum populaire consacra les territoires comme base des nouveaux pouvoirs politiques. Hormis la Guinée de Sékou Touré, tous les territoires adhérèrent au projet.
Comme le révèle l’historienne Séverine Awenengo Dalberto, dès 1958, des soupçons de velléités autonomistes de la Casamance par rapport au reste du Sénégal étaient apparus[5]. Dans un pacte tenu secret, conclu en tapinois entre le général de Gaulle et certains leaders politiques casamançais, de Gaulle aurait promis l’autonomie de la Casamance en échange de son adhésion (oui) au projet de Communauté française. Sans doute, comme le montre Séverine Awenengo Dalberto, les élites dakaroises furent alertées non pas des termes de l’accord, mais du moins qu’un marché se tramait en dehors de leur autorité[6]. Si Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia avaient, au départ, montré des réticences par rapport au projet de Communauté française, ils s’engagèrent pleinement, après la visite du général de Gaulle, dans la campagne en faveur du « oui ». Et avec réussite puisqu’au Sénégal, le projet recueillit près de 97,55% des suffrages exprimés. Si au sortir du référendum constitutionnel, le Sénégal put apparaître comme étant politiquement et territorialement soudé, la rumeur du pacte avait non seulement révélé la fragilité de son architecture territoriale, mais avait de surcroît contribué à renforcer la représentation d’une identité casamançaise différenciée du reste du Sénégal. Cette situation laissait planer le doute d’une éventuelle sécession de la région bien que dans le contexte de l’époque elle peut également être considérée comme une stratégie d’accès au pouvoir. En clair, le projet d’autonomisation de la Casamance était instrumentalisé de sorte à ce que les leaders casamançais soient représentés dans le gouvernement sénégalais. C’est également dans cette veine que peut être lu le rapprochement de certains casamançais avec Dawda Jawara, opposant gambien, au début des années 1960 tandis que planait un projet de territoire alternatif réactualisant l’empire du Gabou (ancien empire mandingue, projet encore appelé, en raison de la bilabiale, projet des 3B – Banjul, Bignona, Bissau). Si plusieurs rencontres furent organisées entre les différents leaders, une fois que Jawara accéda au pouvoir, les relations s’étiolèrent.
Vers l’affirmation du MFDC
En 1981, et ce tandis qu’il assistait, à Londres, au mariage de Lady Diana et du Prince Charles, Dawda Jawara – dont le régime avait subi l’usure du pouvoir – fut confronté à une tentative de coup d’État. Pour y mettre un terme, il sollicita le président Abdou Diouf et subséquemment une intervention militaire sénégalaise. En quelques jours, l’ordre légal fut restauré en Gambie et il put rentrer dans son pays. À l’issue de cet épisode – même si des zones d’ombre demeurent[7] -, Dawda Jawara aurait demandé à ce que soit créée une confédération sénégambienne. Dans les orientations de l’accord de 1982 entre les deux pays, on relève toutefois que la question de l’intégration territoriale ne fut pas abordée, laissant ainsi en suspens la question de la permanence ou non de la frontière entre les deux pays et la question casamançaise. On peut supposer que l’union économique et monétaire qui avait clairement été privilégiée de sorte à endiguer la contrebande en provenance de la Gambie – et sans que les contours n’en aient été clairement juridiquement définis – avait été conçue par la partie sénégalaise comme une première étape devant à terme atténuer l’effet frontière au profit d’une intégration des territoires. Or, non seulement au cours de la confédération la Gambie renforça son nationalisme, mais encore la répartition géographique objective impliquant la traversée d’une frontière internationale devint bientôt l’argument défensif du nationalisme casamançais. La structuration du discours casamançais contribua à émietter les derniers oripeaux de l’héritage senghorien qui avait fait de l’État le principe générateur de la nation sénégalaise. Conçue à l’origine comme un projet d’indivisibilité, l’identité nationale devait transcender les particularismes régionaux, ethniques et religieux sur l’autel du triptyque : socialisme, négritude et universalisme. Rompant, néanmoins, avec ce principe holistique, Senghor avait participé, dès la fin des années 1970, pour des motifs électoralistes, à la wolofisation de l’État. Cet ajustement sur la carte politique utile assimila bientôt l’État à l’espace wolofo-mouride correspondant aux limites du bassin arachidier situé au nord de la Gambie. Ce « contrat sénégalais », selon l’expression du politologue Donal Cruise O’Brien, impliquant une relation ternaire État-marabout-talibé et de fait mouride, dédisait de fait l’uniformité de la nation et du territoire[8]. Moins intégrés à ce réseau vertical qui créait un climat permanent de suspicions clientélistes, les sudistes accumulèrent ressentiments et frustrations. En décembre 1982, de violents heurts éclatèrent à Ziguinchor et marquaient le début du conflit casamançais.
La concomitance entre la signature du traité confédéral et l’émergence du conflit casamançais montre que la trajectoire casamançaise doit être analysée en interaction avec la trajectoire gambienne. Bien que nous ne disposions pas de sources tangibles pour l’affirmer, il est toutefois possible de conjecturer que la tentative de coup d’État en Gambie ait pu galvaniser les aspirations indépendantistes sudistes en montrant que les États n’étaient pas insubmersibles.
Au cours des années qui suivirent, le conflit s’exacerba avec un point culminant en 1988.
Un conflit mal connu, mais sans issue
Malgré des tentatives de négociations, les différents présidents sénégalais ont joué la carte du pourrissement tandis que le MFDC gagnait le maquis et se scindait en plusieurs branches. Pendant longtemps, ses militants qualifiés de « rebelles » par le gouvernement ont pu profiter des libéralités du régime de Yaya Jammeh, dictateur qui régna en Gambie de 1994 à 2016 : organisation d’une économie de guerre, repli sur le sol gambien, etc. Depuis le départ de Jammeh à la faveur d’Adama Barrow élu démocratiquement en 2016 et consécutivement à la crise de succession[9] qui s’en est suivi, Barrow est devenu le protégé du président Macky Sall, qui a permis son investiture dans l’ambassade de Gambie sise à Dakar. En retour, les maquisards du MFDC ne sont plus les bienvenus sur le territoire gambien. Quant à Umaro Sissoco Embaló, président de Guinée-Bissau – autre versant qui pouvait servir de refuge au MFDC – entretenant des relations de proximité avec Macky Sall, a pris les mêmes dispositions que la Gambie.
De fait, le MFDC qui souffre de guerres intestines et s’est scindé en plusieurs branches se retrouve contenu en Casamance. Si les velléités indépendantistes n’ont pas complètement disparu, le mouvement se positionne depuis quelques années sur des dossiers à forte médiatisation, masquant à peine des velléités de politiques politiciennes… Une tentative néanmoins de se réinventer. Pour l’exemple, certains de ses membres se sont engagés contre l’exploitation de zircon à Niafrang[10].
Si des poches de résistance perdurent, les capacités de nuisance demeurent toutefois limitées. Pourtant depuis quelques semaines, l’armée sénégalaise mène une offensive au niveau de la frontière bissau-guinéenne et la prise de Sikoune (sanctuaire mythique de la rébellion) était, semble-t-il, l’un de ses objectifs majeurs. Une manière sans doute pour Macky Sall d’allumer un contre-feu et susciter un semblant de cohésion nationale (agitant la crainte à l’endroit des « combattants » du MFDC) tandis qu’il se retrouve en difficulté sur d’autres dossiers de politique intérieure.
Reste que sur ce terrain fragile, de telles attaques ne seraient-elles pas susceptibles de créer des failles voire une aubaine de glissement pour les groupes terroristes qui se répandent dans la région ? La question mérite d’être posée…
Questions à Jean-Claude Marut, chercheur associé au LAM, auteur de l’ouvrage Le conflit de Casamance : ce que disent les armes (Paris, Karthala, 2010, 420 p.)
Pourquoi le gouvernement sénégalais a-t-il décidé de mener maintenant une opération militaire en Casamance ? Y a-t-il eu un événement déclencheur ?
Il faut d’abord replacer cette opération dans son contexte : depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall en 2012, les armes s’étaient tues en Casamance. Le dernier groupe de maquisards à poursuivre la lutte armée, celui de Salif Sadio, s’était engagé dans des discussions avec l’État sénégalais, avait proclamé un cessez-le-feu unilatéral, et avait libéré des soldats gouvernementaux en signe de bonne volonté. Tout en critiquant cette démarche, les autres groupes demandaient également à négocier avec l’État. En attendant, ils s’opposaient au déminage et au retour des villageois réfugiés et déplacés, qui menaçaient leurs positions et leur économie de guerre. Pour eux, déminage et retour des villageois devaient faire partie de la négociation.
Le problème est que, au-delà du discours officiel, l’État sénégalais fait tout son possible pour ne pas avoir à négocier avec une rébellion de plus en plus faible, qui a progressivement perdu ses soutiens intérieurs et extérieurs. C’est ainsi que, récemment, les pays voisins, Gambie et Guinée-Bissau, qui servaient de bases arrière aux rebelles, sont devenus des alliés du Sénégal. Jamais le rapport de forces n’a donc été aussi favorable à Dakar, rendant improbable une indépendance par les armes et inutile une négociation. Mais rendant par contre possibles d’ultimes tentatives de liquider les dernières poches de résistance. En janvier 2018, l’armée sénégalaise disperse les combattants de Cassolol, au lendemain d’un massacre de bûcherons. Et en janvier 2021, elle disperse les combattants d’un groupe dissident incontrôlé, le groupe de Sikoune, accusé d’exactions contre les civils et de trafic de drogue.
Au-delà de la prise de munitions largement médiatisée au Sénégal, cette opération est-elle susceptible de défaire le MFDC ou, au contraire, de le renforcer ?
Cette opération anéantit certainement les derniers espoirs de la rébellion armée par rapport à son objectif d’indépendance. Mais le conflit n’est pas terminé pour autant, et il peut rebondir sur d’autres bases, avec d’autres objectifs et sous d’autres formes. Le refus de reconnaître le point de vue indépendantiste ne laisse en effet d’autre choix au MFDC que la violence, alors que les situations conflictuelles ne manquent pas en Casamance : problèmes fonciers exacerbés par le retour des déplacés et des réfugiés, projets miniers ou industriels contestés, trafic de bois… Avec le risque de connexions avec des réseaux mafieux ou politico-religieux à l’échelle de la sous-région.
Quels sont les acteurs du MFDC aujourd’hui ? Quelles revendications portent-ils ? Et en quoi peuvent-ils gêner le gouvernement de Macky Sall ?
Le MFDC est depuis longtemps divisé et sans leader unique. Il existe plusieurs ailes civiles, parmi lesquelles celle de Mamadou Nkrumah Sané (créateur du MFDC indépendantiste) à Paris, Apakena Diémé (Allemagne) et Ousmane Tamba (Suisse), Edmond Bora (Ziguinchor)… Mais, faute de moyens, ces groupes, peu nombreux, n’ont guère de prise sur les maquis, ce qui réduit leur représentativité.
Les véritables interlocuteurs indépendantistes sont, par défaut, les chefs maquisards :
– le long de la frontière gambienne : groupe de Diakaye, groupe de Salif Sadio
– le long de la frontière bissau-guinéenne : groupe de César Badiate (base de Cassolol), groupe de Adama Sané (base de Sikoune, conquise par l’armée en février).
Tous tiennent le même discours : c’est l’indépendance ou rien. En fait, certains se sont rapprochés de l’État, depuis longtemps (Diakaye) ou plus récemment (Cassolol), ce qui peut leur procurer certaines ressources. D’autres ont développé une économie de guerre, tantôt en phase, tantôt au détriment des populations civiles.
À aucun moment depuis sa création, le maquis casamançais n’a sérieusement mis en péril l’État sénégalais. Après l’échec d’une solution toute militaire, celui-ci a opté pour une solution mixte, visant à affaiblir le maquis suffisamment pour rendre une négociation inutile.
Le conflit de Casamance dure depuis bientôt quarante ans, quels scénarii de sortie de crise seraient, selon vous, pertinents ?
Il faudrait revenir aux origines du conflit pour en tirer les leçons :
– une crise économique et sociale résultant de la conjonction d’une crise climatique et d’une crise financière, et renvoyant aux limites du modèle libéral extraverti.
– l’absence d’espace public pour en débattre et la surdité des élites du pouvoir comme de l’opposition de l’époque, renvoyant aux limites du modèle de la démocratie représentative
– la répression gouvernementale de la manifestation pacifique d’un point de vue politique, renvoyant aux limites du modèle d’État-nation.
– la fuite en avant du MFDC vers la seule lutte armée
À partir de là (échecs ou limites des modèles dominants), émerge la nécessité d’un large débat sur le modèle de société que souhaiteraient les Casamançais, à l’opposé de la politique officielle, qui cherche à la fois à étouffer le débat (« ne vous mêlez pas de ça, laissez-nous faire ! ») et à régler le conflit par la répression. D’autres choix sont possibles que ceux qui ont débouché sur un engrenage de la violence. Il appartient aux Casamançais d’en débattre.
[1] Jusqu’en 2020, la traversée de la Gambie se faisait prioritairement via un bac souvent utilisé comme levier diplomatique en cas de tensions entre les deux pays. Exemple : le prix pouvait subséquemment augmenter ne permettant ni aux petites bourses, ni aux transporteurs de rejoindre selon le nord ou le sud du Sénégal.
[2] La frontière de Gambie a été tracée sur une carte à main levée dans un huis clos parisien réunissant Français et Britanniques. La colonie de Gambie revint à ces derniers. Il serait faux de croire qu’à l’époque la Gambie scindait en deux la colonie du Sénégal. En effet, les frontières de cette dernière commencèrent à être arrêtées à partir de 1895. En dépit de nombreuses recherches, il n’a pas été possible de déceler les logiques des Français qui firent le choix de tracer la colonie du Sénégal autour de la Gambie. La seule hypothèse crédible c’est que les Français en entourant de part en part la colonie de Gambie avaient fait le pari que cette dernière leur serait concédée par les Britanniques.
[3] Voir carte Antoine Diacre, Victor Pelpel, Marc Verzeroli.
[4] Interview Nkrumah Sané le 16 février 2021.
[5] Voir « Projets d’autonomie de la Casamance » in AWENENGO DALBERTO Séverine, Les Joola, la Casamance et l’État (1890 – 2004). L’identisation joola au Sénégal, Thèse de 3e cycle, sous la direction de Pierre Boilley, Paris 7, 2005, pp. 258-265.
[6] AWENENGO DALBERTO Séverine, op.cit.
[7] Le projet d’intégration entre le Sénégal et la Gambie a toujours été un espoir caressé par le Sénégal. Cependant, les différentes tentatives de rapprochement ont toujours échoué. Suite à l’intervention sénégalaise, le pouvoir de l’époque rapporte que Jawara a sollicité un format constitutionnel du reste peu contraignant que fut la confédération sénégambienne. Une version qu’il n’est pas possible de corroborer à la lecture des archives.
[8] CRUISE O’BRIEN Donal, DIOP Momar-Coumba, DIOUF Mamadou, La construction de l’État au Sénégal, Paris, Karthala, 2002, pp. 83-93.
[9] Si dans un premier temps Yaya Jammeh accepta sa défaite, il revint sur sa décision et durant des semaines affirma qu’il ne quitterait pas le pouvoir. Plusieurs médiations de la CEDEAO, le déploiement de l’ECOMIG (opération militaire de la CEDEAO en Gambie) et l’assurance de pouvoir quitter le pays en toute quiétude favorisèrent son départ. Ayant trouvé l’asile en Guinée équatoriale, les victimes de son régime souhaitent son jugement.
[10] Une pétition « L’appel de la Dune » a été signée par de nombreux intellectuels dont Jacques Attali dénonçant sur ce sujet un manque d’impartialité concernant l’étude d’impact sur l’environnement et social (EIES), à la faveur des multinationales extractives.