Dans ce treizième épisode, Lukas Aubin analyse le sport américain et sa super puissance. Original, il diverge des modèles européens puisqu'il repose sur une professionnalisation précoce, un financement privé ou un système universitaire unique où le sport sert d’outil de promotion, de valorisation et de ferment d’identification.
À l'aune des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, Lukas Aubin, directeur de recherche à l'IRIS, responsable du programme Sport et géopolitique, vous propose un rendez-vous régulier pour étudier les enjeux géopolitiques du sport. Dans ce treizième épisode, Lukas Aubin analyse le sport américain et sa super puissance. Original, il diverge des modèles européens puisqu'il repose sur une professionnalisation précoce, un financement privé ou un système universitaire unique où le sport sert d’outil de promotion, de valorisation et de ferment d’identification. Mieux que quiconque, les États-Unis ont également compris à quel point le sport pouvait servir d'arme géopolitique et diplomatique. Même s’ils leur arrivent d’être défiés, battus ou contestés, le sport mondial ne peut ignorer leur importance et leur influence. Ils incarnent au mieux le sport power, c’est-à-dire l’expression de la puissance dans et par le sport.